Depuis la nuit des temps, l’être humain a entretenu des relations étroites avec son environnement naturel et y a trouvé les forces nécessaires à sa subsistance. L’évolution de l’Homme et des sociétés auxquelles il appartient l’ont poussé à s’en éloigner jusqu’à distendre voire gommer ces rapports.
Les recherches scientifiques de plus en plus nombreuses sur le sujet confirment l’intérêt de revenir vers ce socle primitif car il est bénéfique à notre état de santé, tant sur le plan psychologique que physiologique.
En effet, les arbres produisent et libèrent des composés chimiques, les phytoncides, pour se défendre contre les bactéries ou les champignons nocifs pour eux. Les phytoncides ont une action bénéfique sur le système nerveux parasympathique des humains qui régule toutes les fonctions de régénération et de détente du corps et inhibent le système nerveux sympathique.
Une bactérie présente dans presque tous les sols forestiers, le mycobacterium vaccae, joue par ailleurs un rôle d’antidépresseur naturel tout en ayant une action bénéfique sur le système immunitaire et sur les capacités cognitives.
Les études ont également démontré que les émotions positives ressenties par l’émerveillement devant le spectacle de la nature dont les formes sont jugées universellement belles par tous les humains diminuent le stress de façon significative et augmentent le taux de cytokines pro-inflammatoires, des protéines qui boostent notre système immunitaire.
Les feuilles filtrent l’air de façon exceptionnelle en retenant la pollution sur leurs micro-poils et offrent en contrepartie une quantité d’oxygène importante, enrichissant l’air ce qui permet au cerveau de mieux fonctionner.
Autant de vertus avérées qui font qu’au Japon, les médecins peuvent prescrire depuis une quarantaine d’années des « shinrin-yoku » ou bains de forêt et qu’une soixantaine de zones dans l’archipel sont dédiées à cette pratique. En Corée du Sud, pays aux deux tiers recouvert par des massifs boisés, le concept a été poussé encore plus loin : on y recense 34 forêts « soignantes », chacune ayant ses propriétés propres grâce à la spécificité des organismes qu’elle abrite.
Alors….auprès de mon arbre…..(Ref G.Brassens)